Quelques questions sur le traitement des malades chroniques

Pourquoi donnez-vous priorité aux malades chroniques?

Je suppose que beaucoup de ces patients sont las de se battre sans résultat contre leur maladie. Je n'ai d'abord soigné que des malades atteints de tinnitus. Aujourd'hui, je m'occupe aussi de patients qui souffrent de vertiges, d'étourdissements, ou de la maladie de Menière.

L'état de santé du malade ou le pessimisme des médecins consultés auparavant peut provoquer un manque de motivation.

85% des soldats venus à la clinique de l'armée israélienne dés le premier mois où ils ressentaient le tinnitus, ont guéri de façon spontanée en l'espace de six mois. Cela prouve que de nombreux patients peuvent guérir sans traitement.

Traitez-vous les maladies aigües?
Je permets au malade de décider lui même s'il veut s'adresser à moi. Il peut me contacter aussitôt que possible: s'il souffre énormément, il n'a pas besoin d'attendre six mois pour voir si son tinnitus ou ses vertiges guérissent spontanément.

Le soutien psychologique fait il partie de votre traitement?
Oui, je considère qu'il fait partie intégrante de mon traitement. Les rapports thérapeutiques avec le patient sont très importants pour moi. Je ne considère pas le patient comme un cas mais comme une personne qui souffre depuis longtemps .J'investis toutes mes forces à le soutenir psychologiquement jusqu'à la fin du traitement.

Mes patients peuvent, à tout moment, me contacter personnellement sur mon portable pour toute question concernant leur traitement.